Interview de David Sapiro : Les API relativisent-elles l’intérêt des solutions Open Source ?
L’ensemble des éditeurs sur le Web se dote désormais d’API ouvertes, ce qui permet aux développeurs de ne plus travailler sur la couche intermédiaire, mais avec l’exposition de l’application. C’est ainsi qu’on accède aux grands services de type Twitter ou Facebook un peu comme si ces applications étaient des Web Services géants. « Le fait que Twitter ne soit pas un logiciel libre importe peu : on entre et on sort du service pour communiquer avec d’autres services », explique David Sapiro, directeur général de Pilot Systems.
« Les API changent notre métier car il y a de plus en plus de projets qui les font intervenir », poursuit-il avant de préciser que via l’outil de curation Web Webelect, qui permet de gérer et de publier en temps réel des contenus issus de Twitter, Facebook, YouTube, Dailymotion et autres Flickr, des sites comme ceux de Libération, Les Echos ou Rustica rapatrient des dizaines de milliers de contenus tous les jours. « Les API deviennent des standards de facto et le centre de gravité de la liberté se transfère vers elles », conclut David Sapiro.